Vingt-huit conférences sont, à ce jour, disponibles, descendez sur cette page ou cliquez sur les onglets pour les découvrir.
Ces conférences durent, en général, une heure trente. Elles peuvent être modulées en fonction du contexte, dans une fourchette de 60 à 120 minutes. Elles s’accompagnent de la diffusion d’une dizaine de chansons en vidéo. Il est également possible de faire intervenir une chorale de votre région pour interpréter tout ou partie des titres. Le ton de ces conférences est passionné et chaleureux. De nombreuses anecdotes les rendent particulièrement vivantes et attractives.
Charles Aznavour
Il n’avait ni la voix ni le physique requis pour réussir dans la chanson. Rien ne le découragea, surtout pas le fiel des critiques qui pleuvaient sur lui à chacune de ses apparitions. Rude combat
! Il le gagna pied à pied, étape par étape, au prix d’une mirobolante obstination… Et d’un talent fou ! Ce n’était que justice : réécoutons La bohème ou encore La Mamma pour
nous en convaincre !
Barbara
C’est à l’Écluse, minuscule cabaret du Quartier Latin, qu’elle forgea ses premières armes. L’une des plus belles histoires d’amour de la chanson ! Peu d’artistes auront su nouer des liens d’une
telle profondeur avec le public. les rendez-vous qu’elle lui donne sont d’une exceptionnelle intensité. Hors du temps, hors des modes, ses chansons touchent directement au cœur.
Guy Béart
Ses chansons traduisaient un regard très acéré sur la marche du monde. Certaines d’entre elles, comme La vérité ou Le grand chambardement sont encore d’actualité. Sa verve d’authentique poète, son art consommé du refrain qui reste en tête, nous laissent bon nombre de chansons tout à fait digne de notre patrimoine. Un classique du vingtième siècle, en somme.
Gibert Bécaud
C'est à l’Olympia, en 1954, qu’il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts ». Il faut dire que le public est impressionné par l’extraordinaire énergie qui se dégage du personnage ! Il saura
s’entourer d’une équipe de paroliers hors pairs. Ensemble, ils signeront quelques uns des plus grands tubes qu’ait connu l’ère du microsillon. Certains on fait le tour du monde… Bécaud : un très
grand !
Bourvil
Une chanson imparable : Les crayons, lui ouvre les portes du cinéma, avec le bonheur que l’on sait. Mais il tint à conserver aussi sa casquette de chanteur. Disques, opérettes,
music-hall... Ce qu’il nous a fait rire ! Un beau jour, il nous a même bouleversés. C’était La balade irlandaise. Entre rire et larmes, Monsieur Bourvil nous prouvait qu’il était un
artiste complet. Exceptionnel, pour parler vrai.
Georges Brassens
Nous lui devons quelques unes des plus grandes chansons du vingtième siècle. Si la gloire fut tardive, elle ne le changea pas. Il resta toujours cet être profondément humain, terriblement lucide,
d’une fidélité sans faille à ses amis, un amoureux des livres, des chats, de la musique et des poètes. Un grand timide dans un corps d’athlète… Un bonhomme bougrement attachant, sacré nom d’une
pipe !
Jacques Brel
L’une des figures les plus marquantes de toute l’histoire de la chanson. Il reste dans nos mémoires comme un passeur de rêve, un être de tendresse, d’idéal et de courage… Jacques Brel fut aussi
navigateur, pilote d’avion chevronné, comédien, cinéaste… Je n’aurai jamais le temps de tout vous raconter ! La trop courte vie de Jacques Brel en vaut bien mille à elle toute seule.
Maurice Chevalier
Le fabuleux destin d’un gosse de « Ménilmuche » qui allait fasciner la terre entière ! Il débute à l’âge de douze ans, il en a quatre-vingts lorsqu’il fait ses adieux, à l’issue d’une carrière
planétaire qui fit de lui l’artiste français le plus célèbre à l’étranger. Il fut, en son temps, largement aussi connu que la Tour Eiffel. Il fait, aujourd’hui encore, figure de monument… Suivez
le guide !
Jean Ferrat
Une œuvre touchante et ambitieuse, porteuse de questions, d’espoir, de révolte et d’amitié… Jean Ferrat nous a donné des chansons exigeantes et populaires à la fois. Discret mais vigilant,
pudique et indigné, debout toujours et amoureux encore, il a marqué durablement nos vies de sa voix fraternelle. Portrait d’un être de vérité et de fidélité.
Léo Ferré
Léo Ferré reste, restera longtemps et pour beaucoup, un compagnon de route. La sienne fut longue et difficile parce qu’il avait juré de rester lui-même, parce qu’on n’entrait pas si facilement
dans son univers, parce qu’il voyait loin. Ferré n’était pas à vendre, on se contenta de l’aimer. On n’oubliera pas de sitôt les coups de gueule, les fulgurances, les élans de tendresse du vieux
lion.
Fréhel
Elle fut l’une des reines du Paris d’avant-guerre (de 14-18 !), véritable « star » avant la lettre. Un amour malheureux avec Maurice Chevalier lui fait choisir l’exil. Bucarest,
Saint-Pétersbourg, Constantinople… Une dizaine d’années de bamboches mémorables plus tard, elle rentre, méconnaissable, en France et repart cependant pour une nouvelle carrière, s’imposant comme
l’une des grandes figures de la chanson réaliste.
Les Frères Jacques
En 36 années d’une carrière internationale, les Frères Jacques auront mis tout le monde d’accord : public, critiques, grands, petits, intellos, populo… Chanteurs, danseurs, comédiens, mimes,
clowns, acrobates, bateleurs, ils ont tiré la chansonnette vers les sommets de l’humour et de la poésie. A tous ceux qui les ont applaudis, ils laissent un souvenir ébloui. La magie du spectacle
à l’état pur.
Serges Gainsbourg
Un parcours médiatique jalonné de provocations en tous genres, de disques de platine et de jolies femmes, au terme duquel son personnage de néo-dandy décavé et décalé s’imposera comme une figure emblématique des années quatre-vingt. Le personnage ne nous fera pas oublier qu’il fut un artiste considérable et qu’il nous laisse un nombre non moins considérable de chansons indispensables.
Juliette Gréco
Fille naturelle de Saint-Germain-des-Prés, cet ancien petit rat de l’Opéra se fit chanteuse, presque par accident. Mordant à belles dents dans l’âme des poètes de tous âges avec un tel appétit que son répertoire fait figure d’anthologie des belles lettres. Une splendide interprète qui a donné à la chanson française quelques uns de ses plus beaux fruits.
Jacques Higelin
Du temps de l’école buissonnière, Jacques chantait pour les abeilles, merles et pâquerettes. Attiré par les planches, il aborde précocement le cinéma, le théâtre, les arts de la rue, le café-théâtre. La musique finira par avoir le dernier mot. Et il enchanta un bon demi-siècle ! Inlassablement généreux, toujours imprévisible, Jacquot ne nous quittera jamais vraiment. « Qui qui dit mieux » ?
Boby Lapointe
Il fit à la langue française une soixantaine d’enfants en forme de chansons. Des chansons qui ne ressemblent à aucune de celles qu’on avait connues avant lui. Ni après lui, d’ailleurs. Sa voix
déglinguée, sa gestuelle ahurissante et ses (grands) écarts de langage ne peuvent pas nous faire oublier, ne doivent pas nous faire oublier qu’il fut un authentique génie du verbe (sans rire !).
Francis Lemarque
De fabuleuses rencontres allaient marquer durablement le destin de ce petit Parigot issu de l’immigration : Louis Aragon, Francis Carco, Jacques Prévert… Sans oublier Yves Montand, qui lui ouvrit
les portes du succès. Les refrains de Francis Lemarque ont le génie de la rue et du peuple. Ils ressemblent aux photos de son copain Doisneau et c’est tout dire !
Yves Montand
Dans les années cinquante il sera le seul chanteurs capable de tenir l'affiche du Théâtre de l'Etoile (1200 places) huit mois d'affilée. Sans compter nombre de tournées internationales, qui font de lui l'un des artistes les plus en vue de son époque. Longtemps accaparé par sa carrière d'acteur de cinéma, son retour à l'Olympia, au seuil des années quatre-vingt, fait l'unanimité du public et des critiques.
Mireille
La chanson française lui doit deux révolutions ! La première, dans les années trente, procède de sa rencontre avec Jean Nohain. Ensemble, ils vont écrire des chansons comme personne n’avait osé
en écrire avant eux. Des chansons légères comme l’air, irrésistibles de santé, de folie, d’insouciance et d’audace. La deuxième ? le Petit Conservatoire de la chanson… Ancêtre de « The voice »,
en plus artisanal…
Mouloudji
C’est l’histoire d’un gosse du pavé de Belleville qui monte sur les planches à l’âge de 14 ans. Le Paris artistique des années Front populaire l’adopte. Il fait du cinéma et du théâtre. Le succès
viendra avec la chanson. Il aura toujours à cœur de servir un répertoire exigeant et populaire à la fois. Une très belle carrière, menée sans tapage, qui lui vaut l’adhésion d’un très fidèle
public de connaisseurs.
Georges Moustaki
Bien avant le succès du Métèque, Georges Moustaki avait assis sa réputation d'auteur en écrivant Milord pour Edith Piaf. Une voix sourde, pas toujours très juste, ne faisait pas
forcément de lui l'interprète idéal de ses propres chansons. Pourtant, sa nonchalance, toute méridionale, ses mélodies bien tournées et sa verve fraternelle finiront par rallier les suffrages
d'un très large public, bien au-delà de l'Hexagone.
Claude Nougaro
Une vie « ensemencée par les muses », qu’en dire de mieux que Nougaro lui-même ? Être un peu Miles Davis et un peu Victor Hugo n’est pas donné à tout le monde. Ce fut pourtant le chemin de ce
percussionniste du verbe qui, après avoir réconcilié le jazz et la java, permit à la chansonnette quelques judicieux détours par l’Afrique et le Brésil. Une palette qui nous laisse pantois. On ne
demande pas mieux.
Pierre Perret
Il voulait être comédien, ou saxophoniste… Sa rencontre avec Georges Brassens le poussera sur la voie de la chanson. Entre humour et tendresse, il y occupe une place considérable. Aujourd’hui, la
poésie de Pierre Perret figure en bonne place dans les manuels scolaires et des écoles portent son nom. Peu de saltimbanques peuvent en dire autant… de leur vivant !
Edith Piaf
Nous ne sommes pas près d’oublier cette voix qui a remué les entrailles de millions de gens comme vous et moi. Piaf tient de la légende, du mystère et du miracle. Un rond de lumière, une petite
robe noire… Dans un instant nous serons Milord, un clown, une fille de joie. Aux premières loges d’une humanité qui, sans elle, nous échappait. La chanson… Un art mineur ?
Jacques Prévert
Son chapeau, son bout de mégot, sa voix bougonne… Des images encore bien ancrées dans nos mémoires de cinéphiles, de goûteurs de poésie et d’amateurs de chanson ! Il était du lignage des enchanteurs, ce qui lui assure une place à part dans l’histoire de ces trois disciplines. Prévert était un drôle d’oiseau. Fort heureusement, il chante encore.
Henri Salvador
Engagé, en 1941, dans l’orchestre de Ray Ventura pour une longue tourné en Amérique latine, il devient une grande vedette au Brésil. Revenu en France, il entame une seconde carrière, enchainant
les succès jusque aux années quatre-vingt. Puis il revient sur le devant de la scène en l’an 2000, avec l’album Chambre avec vue qui lui vaut deux Victoires de la musique… A 84 ans, qui
dit mieux ?
Charles Trenet
Charles Trenet n’a pas usurpé son surnom de « Fou chantant ». Lorsqu’il déboule sur la scène de l’A.B.C. en 1938, on devine que rien ne sera plus tout à fait comme avant au royaume du music-hall.
Plus rien n’arrêtera cette tornade blonde. Il fut l’ami des poètes. Jean Cocteau disait : « Trenet, un feu de paille qui durera ». Il avait raison, puisque ses chansons courent encore dans les
rues.
Boris Vian
Au cours d’une existence météorique, Boris Vian aura été romancier, poète, essayiste, scénariste, auteur dramatique, trompettiste, peintre, chroniqueur musical… Il trouva même le temps d’écrire
près de 500 chansons ! Certaines d’entre elles continuent à déranger, preuve qu’elles ne vieilliront jamais. On lui pardonnera bien volontiers d’avoir signé les premiers rocks
français.